La méditation aide l’enfant à mettre ses problèmes en perspective, en comprenant mieux ce qui se passe dans son monde interne et externe.
En apprenant à observer ses pensées, ses émotions et les accueillir sans les juger puis les laisser partir, l’enfant ne s’identifie plus à ses pensées et ses émotions (il n’est ni ses pensées, ni ses émotions) et peut ainsi se libérer d’idées sombres, d’émotions négatives et prendre du recul.
Accueillir ses émotions va aussi montrer à l’enfant que derrière chaque émotion il y a un besoin ce qui lui permettra d’y répondre. Besoin d’être rassuré pour la peur, besoin de mobiliser son énergie pour changer ce qui ne nous convient pas pour la colère etc…
La méditation aide également l’enfant à attendre que cela passe, à ne pas réagir tout de suite voire se calmer notamment grâce à l’attention sur sa respiration quand il est en colère ou contrarié. L’enfant expérimente en effet le fait que les émotions, sentiments viennent et vont, ne durent pas donc il prend du recul, est moins « englués » dans ses émotions négatives.
La méditation dirige l’attention de l’enfant sur l’ici et maintenant ce qui va l’aider à s’ancrer dans le moment présent et à se défaire de ses inquiétudes, de ses craintes de situation à venir et de ses regrets de situations passées qui peuvent facilement le distraire ou le perturber. En améliorant cette faculté de présence, l’enfant percevra les situations avec plus de clarté et de précision ce qui lui permettra de donner une réponse la plus adéquate, adaptée.
Les adolescents aux comportements addictifs (drogue, vidéos…) apprennent avec la méditation à ne plus chercher à s’échapper de moments inconfortables mais plutôt à les observer et les accepter sachant qu’ils ne dureront pas.